Agir ou réagir : l’importance de la perception

Hier je tombe sur un reportage animalier…

le moment où le félin chasse une antilope.

Tu vois déjà de quelle scène je parle !

 

Le prédateur est caché dans la savane, à peine visible grâce à son camouflage de GI

On nous montre son regard pas très cool, genre : « j’ai la dalle ! »

Un peu plus loin il y a un troupeau d’antilopes naïves

qui se font une sortie pique-nique…

Ambiance dimanche bucolique

 

Le plan revient sur le prédateur

Il s’approche : machine de guerre froide, 

insensible,

impitoyable.

 

Suspense…

(Musique)

il va bondir…

 

Quand soudain ?!

« CRACK »

Rambo se prend le pied dans le coin de la table : AIE !!!…

Il reste de marbre : « même pas mal » 

mais il est quand même repéré,

et tout s’emballe !

 

Le pique-nique se transforme

en rave party qui tourne mal :

descente de flics,

sirènes,

giros,

Sauve qui peut !

Tout le monde aux abris !

 

Sauf un p’tit gars,

désigné par ses pairs pour être le maillon faible

le plus mignon, 

une peluche !

 

pitié,

pas lui !

 

Pourtant c’est bien lui l’élu !

il court, 

pas très loin,

il se débat

à peine

 

Carnage,

Sang partout,

Steak tartare

L’horreur

 

Compassion pour Bambi

 

S

N

I

F

 

Le reporter a beau t’expliquer

que c’est une question de stratégie,

et que comme il y a toujours des restes

il n’y a pas besoin de s’en prendre au plus balèze…

Quand même, moi je dis que le chaton ferait moins le malin face à Jumbo !

 

Stop !

Pause après ce massacre

Pub pour le nouveau Big Mac

Beurk !

 

A mon retour du frigo,

le reportage a changé de sujet et s’intéresse désormais aux rapaces charognards qui viennent pour les restes …

Ceux qu’on voit dans Blueberry, pas ceux de BFM…

 

Tu sais, le gore : c’est pas trop mon truc,

en plus, je suis végétarien,

fin du reportage.

J’éteins.

…..

 

Maintenant, la question qui te vient :

Pourquoi est-ce qu’il me parle de Rambo, Bambi, tout ça ?…

 

Dans un précédent post, je te parlais de l’importance de la façon dont nous posons notre regard sur les choses. Qu’il nous est possible de faire tourner notre prisme pour changer notre vision.

 

Ce reportage, je l’avais déjà visionné 1000 fois : d’ailleurs quand je t’ai parlé de la scène, je savais que tu l’avais déjà vue toi aussi, sous cet angle.

Mais c’était la première fois que je la regardais différemment.

 

Retour sur la scène : changement de regard.

 

Notre chaton n’a pas pris de p’tit déj,

il a même sauté quelques repas.

C’est pas la grande forme

à ce rythme, c’est lui qui va servir de kebab

à ses copines les hyènes.

Ben oui, c’est comme ça les hyènes : super esprit d’équipe, très orientées résultats, efficaces…

mais dommage si c’est toi la cible…

t’en a connues ?

moi aussi…

 

Bref,

Simba est en mode stress,

ce qui consomme un max d’énergie

Ses réserves énergétiques sont déjà basses.

Il ne dispose donc pas de beaucoup de tentatives pour se remettre en forme.

 

So What Bryan ?

Face à lui, il a des dizaines de « teufeuses » : l’embarras du choix !

So what is the problem ?

 

Le problème : c’est l’embarras du choix lui-même !

Bien souvent, lorsque nous sommes en mode stress, nous allons viser plusieurs objectifs en même temps, ou changer d’objectif avant d’en avoir atteint 1.

Nous avons du mal à choisir la meilleure chose à faire et à maintenir l’objectif pour nous concentrer que sur l’action.

Tu vois de quoi je parle ?

Là où notre félin est particulièrement avisé,

c’est qu’il va poursuivre l’objectif qu’il est sûr d’atteindre : il se concentre sur l’ACTION.

A d’autres moments, il aurait peut-être choisi une autre proie : plus grosse, plus forte, moins facile à tuer.

Mais là, il va opter pour la meilleure probabilité de réussite : celle qui va lui permettre de reprendre des forces et de redevenir un redoutable guerrier.

 

Lorsque tu débutes un projet motivant, un business, une nouvelle carrière, une nouvelle activité

Tu débordes d’idées, d’envies

ta To Do List s’allonge

Tu t’investis à fond

ta dépense d’énergie est énorme :

c’est tellement bon ces shoots de dopamine et d’adrénaline

C’est génial : « quand on aime… » !

L’expérience nous montre que cette période hyper fast n’est pas éternelle,

Vient un temps où la fatigue finit par se faire ressentir

et cela finit par affecter tes performances

Ces petits épisodes de « DARK STRESS » vont affecter ta capacité de discernement.

Jusqu’à ce moment où tu te dis :

« J’ai tellement de choses à faire, je ne vais jamais y arriver, je ne sais même pas par quel bout commencer ! »

C’est le moment où tu as intérêt à réagir et à prendre la première sortie

Car l’un des prochains péages s’appelle burn-out

La solution ?

Repense à notre félin :

Choisis un objectif que tu es certain d’atteindre

et concentre toi sur l’ACTION !

 

Alors, tu pourras amorcer le début de la remontada !

Sinon ?

 

Gare aux hyènes…

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