QUELS SONT TES COSTUMES ?

La métaphore des costumes

 La métaphore des costumes est souvent utilisée lorsque l’on évoque les rôles que nous jouons dans nos vies.

 Parent, ami, co-équipier, collaborateur…

 Les acteurs que nous sommes savent que la transition n’est pas toujours facile au regard du spectacle.

 Nous ne sommes pas ces super héros à qui il suffit de changer de tenue pour passer d’une facette à l’autre du personnage.

 Les êtres humains ne sauraient être assujettis à de simples déguisements qu’ils endosseraient pour favoriser l’expression de tel ou tel pouvoir, quand les circonstances l’exigent.

Car s »il est des costumes que l’on peut déposer facilement, certaines tenues se portent au plus près de la peau.

Certaines personnes iront même jusqu’à se faire tatouer leur identité du moment en guise d’éternité.

A l’évidence, il ne suffit pas de laisser l’uniforme au vestiaire pour que l’avocate redevienne maman, le militaire civil, ou le flic simple témoin d’une incivilité.

L’attachement à un rôle peut être tellement fort, qu’il est impossible d’envisager la vie sans le costume qui l’accompagne.

Je vous invite à lire le magnifique conte que Robert Fisher a écrit à ce sujet : « Le chevalier à l’armure rouillée »

Arlequin

Étant môme, j’étais fasciné par le personnage d’Arlequin.

 Arlequin…

J’étais émerveillé par son incroyable costume fait de morceaux d’étoffes multicolores.

J’imaginais que chaque petit triangle lui conférait un pouvoir, et qu’il pouvait changer leurs couleurs à dessein, allant parfois jusqu’à revêtir une couleur unique quand la situation l’exigeait.

Les couleurs permettaient aussi d’exprimer son émotion : vert joyeux, gris triste, rouge colère…

C’était ça son super pouvoir : une seule couleur changeait la tonalité du costume, et c’est tout le personnage qui devenait différent.

Je trouvais ça magique.

 

Arlequin,

bouffon virevoltant,

si mystérieux sous son masque.

C’était avant d’avoir lu Molière et sa Comédia.

Avant de découvrir ces textes soufis qui révèlent qu’Arlequin était un sage : que celui à plaindre n’est pas toujours celui que l’on croît,

 et que parfois même, le bouffon c’est le roi…

 

 La métaphore des rôles et des costumes m’invite à penser le mien comme celui d’Arlequin.

 Grâce à la Pleine Conscience, je peux changer certaines pièces d’étoffe lorsqu’elles ne sont plus à mon goût, ou que la situation l’exige, et nul doute que l’ensemble en sera changé et mieux adapté à la scène.

 Tous les rôles que j’ai à jouer sont comme ces petits triangles colorés : ils s’influencent, se soutiennent, et restent indissociables les uns des autres.

 Ils se nourrissent tous des mêmes valeurs communes, celles que le costume recouvre et qui lui donnent sa forme.

La subtilité de la Pleine Conscience

Je crois que la magie de la Vie réside dans son caractère équivoque, dans ses nuances,

dans la liberté qu’elle nous offre de choisir parmi une infinité de formes et de couleurs.

La Pleine Conscience nous offre de formidables techniques permettant de développer notre sensibilité à toutes ces subtilités que la vie nous présente.

 ET TOI : QUELS SONT LES COSTUMES QUE TU PORTES ? 

Guillaume Chaize

Guillaume est instructeur professionnel certifié de Pleine Conscience, et propose notamment le programmes de réduction du stress basé sur la Pleine Conscience (M.B.S.R.) de Jon Kabat-Zinn, ainsi que le programme Vivre avec Compassion en Pleine Conscience (M.B.C.L.) de Frits Koster et Erik Van den Brink. Il est également membre de l’assocation française des enseignants MBSR

Vous souhaitez en savoir plus sur les activités de l’association et les programmes qu’elle propose ?

Vous vous intéressez à la Pleine Conscience, à la méditation et au yoga ?

C’est ici : INFOS

Facebook
Instagram